unifini-logo-2
livres

L’Affaire Handke

17.00

Auteur : Barriot Patrick

Appel pour la dépénalisation de la Pensée
Il y a peu de temps encore, on pouvait proscrire, bannir, exiler, chasser, exclure, ostraciser, éliminer ou liquider les proscrits. Marcel Bozonnet, administrateur de la Comédie-Française et régisseur des bonnes consciences, a élargi les moyens de répression contre les dramaturges déviants comme Peter Handke. On peut désormais « bozonner » les insoumis. Louise Lambrichs et Sylvie Matton se sont attachées à « qualifier », dans leur langue de greffières, le crime de Pensée. Il revenait aux procureurs du Tribunal de la Pensée, tels que Jacques Blanc ou Olivier Py, de requérir la juste peine contre Peter Handke : bozonnement de un an, de dix ans ou bozonnement à vie (certains, comme Olivier Py ou Jacques Attali, proposent de ne jouer Peter Handke qu’après sa mort). Nous avons cité les plus grands auteurs pour stigmatiser cette engeance spirituelle de Fouquier-Tinville, mais une maxime nous semble incontournable et lumineuse dans sa trivialité. Elle est tirée des Tontons Flingueurs : « Les cons ça ose tout, c’est même à ça qu’on les reconnaît. » En d’autres temps les attaques portées contre Handke auraient justifié des duels, mais ces temps sont (malheureusement ?) révolus. En outre nous avons affaire à une bande de lâches qui ne s’exposent, aux moments les plus audacieux de leurs expéditions, qu’à des tartes à la crème. L’analyse rigoureuse de tout ce qui a été écrit au plus fort de cette polémique montre à quel point l’Affaire Handke est avant tout une affaire politique, montée de toutes pièces par des « intellectuels » qui se fraient un chemin vers le pouvoir. Comme le dit Matthieu Baumier, il faut organiser la dissidence. Résistez ! Rejoignez-nous ! Signez l’appel pour la dépénalisation de la Pensée !

Commander

mobile-logo